Selon les informations fournies par l’université du Maryland, le patient a initialement montré des signes de réussite de la greffe. Cependant, au fil des jours, son corps a commencé à présenter des signes de rejet du greffon médical.
Décès du deuxième patient ayant reçu une greffe de cœur de porc génétiquement modifié
Mercredi 1er novembre, le centre médical américain qui a réalisé la deuxième greffe de cœur de porc sur un patient a annoncé le décès de ce dernier, six semaines après l’opération. Ce décès survient un an et demi après celui du premier patient ayant subi cette greffe révolutionnaire.
Lawrence Faucette, âgé de 58 ans, avait été jugé inéligible pour une transplantation cardiaque humaine en raison de l’avancée de sa maladie cardiaque. Selon un communiqué de l’université du Maryland, la greffe d’un cœur de porc était « la seule option » pour lui.
Un espoir face à la pénurie d’organes
La première greffe de cœur de porc génétiquement modifié avait été réalisée en janvier 2022 par le même établissement médical. Cette avancée avait suscité de nombreux espoirs car les xénogreffes, c’est-à-dire les greffes d’organes d’un animal à un être humain, pourraient pallier la pénurie de dons d’organes. Actuellement, plus de 100 000 Américains sont en attente d’une greffe.
Bien que la greffe semblait initialement bien se dérouler pour le deuxième patient, des signes de rejet ont commencé à apparaître au cours des derniers jours, selon l’université du Maryland.
La greffe d’organes d’animaux sur des êtres humains, appelée xénotransplantation, est une piste de recherche en cours depuis plusieurs années. Les chercheurs tentent de résoudre les problèmes de rejet et d’incompatibilité immunitaire afin de rendre les xénogreffes sécurisées et viables.
Des espoirs malgré les échecs
Bien que les deux premières greffes de cœur de porc aient échoué avec des résultats mortels, les chercheurs restent optimistes quant à l’avenir de la xénotransplantation. Ces échecs permettent de mieux comprendre les défis et les obstacles à surmonter.
Les greffes d’organes d’animaux pourraient potentiellement résoudre les problèmes de pénurie d’organes et réduire les listes d’attente pour les greffes. Cependant, de nombreux aspects doivent encore être étudiés et améliorés avant que cette technique ne devienne une réalité courante.
Les scientifiques continuent donc de travailler sur de nouvelles approches pour améliorer les chances de succès des xénogreffes. Des avancées sont attendues dans les prochaines années, offrant ainsi de nouveaux espoirs pour les patients en attente d’une greffe d’organe.
En attendant, il est essentiel de continuer à encourager le don d’organes humains afin de sauver des vies et de répondre aux besoins des patients en attente d’une greffe.
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