Un document remis au ministère de la Santé suggère la création de services de « soins d’accompagnement » qui se démarqueront des soins palliatifs par leur approche moins centrée sur l’hôpital. Ce projet décennal mettra l’accent sur la formation des professionnels de la santé et prévoit la mise en place de structures dédiées à l’accompagnement des patients.
Le modèle français de la fin de vie se précise
Un rapport récemment présenté au ministère de la Santé appelle à la création de soins d’accompagnement afin de révolutionner la prise en charge des malades en fin de vie. Cette nouvelle offre, inspirée par le discours d’Emmanuel Macron, envisage non seulement une approche médicale renforcée, mais également une prise en compte plus complète des besoins sociaux et psychologiques des patients et de leurs proches.
Le plan s’articule autour de quinze mesures, dont la création d’équipes mobiles de soins d’accompagnement, composées d’un médecin, d’une infirmière et d’un psychologue. Ces équipes interviendraient principalement à domicile, sur le modèle des équipes mobiles de soins palliatifs. Il est prévu que les professionnels de santé de proximité puissent faire appel à ces équipes afin d’anticiper les prises en charge et de favoriser le maintien à domicile des patients, en réponse à une demande de plus en plus forte de la part des Français.
Formation et maisons d’accompagnement
Le rapport met également l’accent sur l’importance de former un plus grand nombre de professionnels compétents en soins palliatifs, avec l’objectif de garantir une égalité d’accès. Il recommande également la mise en place de cent « maisons d’accompagnement » en dix ans, dont vingt dès 2025. Ces maisons offriraient des soins d’accompagnement aux patients en fin de vie, tout en se distinguant des structures hospitalières par une moindre médicalisation et une ouverture sur l’extérieur, plaçant l’écoute et le bien-être au même niveau que les soins médicaux.
Le rapport encourage également l’implication de l’ensemble de la société en faveur des patients en fin de vie, appelant à un soutien renforcé pour les aidants, au développement du bénévolat, et à la création de collectifs d’entraide composés de citoyens vers lesquels les patients et leurs proches pourraient se tourner.
Les recommandations de ce rapport devraient inspirer la stratégie décennale de développement des soins d’accompagnement qui sera dévoilée en janvier. Cependant, certaines propositions devront attendre le vote du projet de loi sur la fin de vie, prévu pour la fin février, pour être mises en place.
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