Le signal analogique est une variation continue du signal de base, ce qui le rend insensible aux distorsions (sauf en cas de saturation). Il n’existe pas de norme universelle pour la reproduction des sons sur vinyle, mais un grand nombre de standards ont été créés. Le premier standard fut créé aux États-Unis par l’ASCAP en 1958 et fut suivi par d’autres au Japon, en Europe puis dans le reste du monde.
Le disque microsillon a été inventé conjointement en 1947 par l’ingénieur américain Lee De Forest et le fabricant d’orgues et de pianos Steinway & Sons, sous le nom de Disc-O-Life. L’ingénieur Lee De Forest était alors employé par la compagnie phonographique Decca. En effet, avant que le microsillon ne voie le jour, il avait déjà pensé à utiliser un nouveau support afin d’enregistrer des morceaux de musique. C’est dans les années 1930 qu’il avait commencé à s’intéresser aux bandes magnétiques et plus particulièrement aux rouleaux de cire, dont il eut l’idée d’utiliser les propriétés pour enregistrer la musique. Le Disc-O-Life ne connut pas un succès immédiat. En effet, ce n’est qu’en 1947 que le public se rendit compte de son utilité et qu’il commença à en acheter, même s’il ne fut réellement disponible que deux ans plus tard aux États-Unis.
Il faudra attendre encore quelques années pour que le disque microsillon s’impose comme le support de référence, grâce à l’invention du transistor, qui permet la diminution des coûts de production. Le disque vinyle connaît un succès immédiat auprès des audiophiles. Les ventes décollent véritablement dans les années 1960.
Les premiers disques vinyle furent pressés en 1963 par la firme écossaise EMI. En France, c’est la firme Pathé Marconi qui prit l’initiative de commercialiser des disques vinyle à la fin de l’année 1964, sous le label « Disques Pathé-Marconi ».
La production de masse des disques vinyles se développait dans les années 1960, et en 1965, le premier disque 33 tours fut produit. Le format fut également utilisé pour la première fois en 1966 par Columbia Records pour un single du groupe The Crystals. Les disques vinyles connurent leur apogée commerciale entre 1967 et 1975.
Le premier choc pétrolier a provoqué le premier changement de prix du disque vinyle : le disque vinyle coûtait alors environ 1 dollar, alors qu’en 1975 il valait plus de 2 dollars. ne fut pas publié officiellement.
Histoire du vinyle
Le premier 33 tours 25 cm de l’histoire fut lancé par CBS Records en 1975 avec le disque des Rolling Stones, Their Satanic Majesties Request.
En 1976, la maison de disques EMI sortit le premier album des Pink Floyd sur vinyle : Meddle (enregistré en janvier 1975 ). Le disque microsillon était présenté dans un étui cartonné et un livret d’une vingtaine de pages. Le groupe avait l’intention de sortir une édition « Deluxe » (avec un deuxième disque, des chansons inédites et des enregistrements en public) avec une pochette cartonnée, mais le projet n’aboutit pas.
En 1978, le premier album d’Aerosmith fut lancé sur vinyle par Capitol Records.
Le premier album de U2 fut lancé en 1980 sur un vinyle blanc de 25 cm par Island Records.
En 1981, le premier album de Dire Straits, intitulé Mark of the Wolves, fut lancé par EMI. Le disque était une édition limitée à 500 copies et coûtait environ 10 000 livres sterling. En 1983, l’album fut réédité pour atteindre les 15 millions d’exemplaires vendus dans le monde.
En 1982, le premier album de Genesis (When in Rome) fut lancé par MCA Records au Royaume-Uni.
Le disque compact (CD) a connu un succès similaire au disque vinyle, dès 1984 aux États-Unis, mais c’est seulement à partir du début des années 2000 qu’il s’imposera en tant que support musical majeur.
En France, c’est la firme Columbia Records qui lança l’aventure discographique du vinyle à partir de 1965. En 1969, elle sortit la première série de disques vinyles 30 cm sous la marque Vogue. Les deux séries suivantes (1970-1971) furent produites sous la marque Polydor.
Le premier disque vinyle 33 tours fut publié en France par Pathé Marconi en 1963. Il s’agissait d’un enregistrement des Beatles, qui avait été pressé à partir d’une bande magnétique 2 pouces 1/4 sur un single 45 tours, avec le titre Revolution 9 en face B.
À la même époque, le premier album fut commercialisé par RCA Records. Il s’agissait de l’album des Crystals, Their Satanic Majesties Request, qui sortit en 1967. En 1969, un autre album vinyle 33 tours des Crystals fut pressé : The Happiest Days of Our Lives (avec la participation du groupe britannique The Who).
Le disque microsillon fut lancé aux États-Unis en 1970 sous l’appellation 33 1/3, avec une pochette cartonnée et un livret de 20 pages. Il était le premier disque du label Atlantic Records. Le premier album vinyle de jazz à être commercialisé en France fut l’album Blue Train de Michel Legrand en 1971.
En 1973, la maison de disques EMI proposa le premier enregistrement stéréophonique (en 4 pistes) : A Day at the Races de Phil Collins.
En 1974, le premier album des Rolling Stones fut lancé en vinyle et en cassette audio.
Le disque microsillon 45 tours fut lancé par la maison de disques EMI (et Philips) en 1975 avec l’album Their Satanic Majesties Request des Rolling Stones. Le disque avait été pressé sur une face 2 pouces 1/4, avec le titre Revolution 9 (en face B), un enregistrement de mauvaise qualité qui sera retiré du marché.
En 1976, le premier album du groupe Pink Floyd sortit en vinyle.
La première compilation des Rolling Stones sortit en 1977 : The Best of the Rolling Stones (en fait, une anthologie d’inédits).
Le disque microsillon 45 tours fut lancé par la maison de disques EMI (et Philips) en 1978 avec l’album Their Satanic Majesties Request des Rolling Stones.
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