Cet été à Aydius, en vallée d’Aspe, 17 chevaux de race pottok ont mystérieusement disparu, laissant les élus de la commune perplexes. Ils se demandent s’il ne serait pas nécessaire d’installer des caméras de surveillance dans la montagne pour assurer la protection des animaux.
Disparition de 17 pottoks en vallée d’Aspe : comment lutter contre ce fléau en montagne ?
Une histoire pour le moins curieuse a secoué la vallée d’Aspe cet été : la disparition de 17 pottoks, des pouliches âgées de 16 à 19 mois, sur la commune d’Aydius. Cette disparition a suscité de vives réactions dans le monde pastoral des vallées béarnaises et au-delà. De nombreuses théories sont nées sur les réseaux sociaux, mais aucune d’entre elles ne correspond à la réalité des faits.
Les pottoks, des animaux appartenant à un éleveur de brebis laitières, étaient en transhumance en vallée d’Aspe au moment de leur disparition. L’éleveur, résidant loin de cette zone, ne pouvait pas surveiller régulièrement son troupeau, laissant ainsi les pottoks en montagne sans réelle surveillance. C’est seulement à la fin de l’été, lors de la redescente d’estive, que l’éleveur a constaté la disparition de 17 de ses animaux.
Malgré de nombreuses recherches effectuées par les éleveurs, les chasseurs, les randonneurs et même le Peloton de gendarmerie de haute montagne d’Oloron, les animaux sont restés introuvables. L’hypothèse du vol semble la plus probable, renforcée par le fait que seuls les animaux non marqués au fer rouge ont disparu. L’éleveur ayant déposé plainte, il est possible que les pottoks, tous pucés, puissent être retrouvés si d’éventuels acheteurs ou vétérinaires découvrent ces puces.
Cette disparition, bien que spectaculaire, n’est malheureusement pas un cas isolé. De nombreux témoignages de disparitions d’animaux affluent à la mairie d’Aydius, témoignant d’un phénomène plus généralisé dans cette région de montagne. De ce fait, la question de la sécurisation des troupeaux en montagne est plus que jamais d’actualité. Plusieurs solutions ont été avancées, notamment l’installation de puces GPS aux colliers des animaux ou la mise en place de caméras de surveillance.
Il est clair que la protection des troupeaux en montagne est un sujet brûlant, et que des mesures doivent être prises pour garantir la sécurité des animaux et des éleveurs. La question de la cohabitation entre les troupeaux et les prédateurs, ainsi que celle de la préservation des zones d’estive, doivent également être prises en compte dans cette réflexion plus globale sur l’avenir de l’élevage en montagne.
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