Suite à un mois de septembre anormalement chaud où des températures records ont été enregistrées lors du week-end du 30 septembre et du 1er octobre, trois municipalités ont décidé de renforcer la surveillance des plages. A Lacanau, l’hélicoptère Dragon 33 a été dépêché sur les lieux afin d’assurer cette mission. Au Ferret, le dispositif de prévention, impliquant des bénévoles, a été maintenu pour une durée prolongée.
Alerte sur les plages girondines : la chaleur persiste en septembre
Les plages girondines sont en ébullition alors que l’été persiste. Les températures record attendues ce week-end, qui confirment que septembre a été le mois le plus chaud jamais enregistré, obligent les villes balnéaires à prendre des mesures. Normalement, la surveillance des plages est terminée depuis longtemps à cette période de l’année. Cependant, avec l’été indien qui se prolonge chaque année et les alertes aux baïnes qui sont encore au niveau maximal ce week-end, il est nécessaire de sécuriser les foules de baigneurs.
Un incident tragique a eu lieu cette semaine sur la plage de Lacanau. Un homme de 40 ans, pratiquant le bodyboard, a perdu la vie dans des vagues de 2,50 à 3 mètres. Malheureusement, l’océan ne lui a laissé aucune chance. Ce triste événement rappelle l’importance de la vigilance et de la sécurité sur les plages, surtout lors de conditions météorologiques défavorables.
En prévision de ce week-end, les sauveteurs nautiques ont été rappelés au poste de secours de la plage centrale de Lacanau. Trois plages du littoral girondin seront surveillées : Lacanau, Carcans et Vendays-Montalivet. Malgré des vagues potentiellement dangereuses de 1,5 mètre, les baigneurs sont invités à faire preuve de prudence et à se baigner uniquement dans les zones surveillées.
Les autorités locales sont pleinement conscientes du risque et appellent le public à respecter les consignes de sécurité. Laurent Peyrondet, maire de Lacanau, souligne que l’afflux de visiteurs est attendu ce week-end en raison de la chaleur persistante et de la température de l’eau encore à 22°C. Il appelle donc les baigneurs à se baigner entre les drapeaux de surveillance des sauveteurs nautiques présents sur la plage.
La question du budget se pose également pour assurer la surveillance des plages au-delà de la période estivale. Philippe de Gonneville, maire de Lège-Cap-Ferret, explique que le coût n’est pas le vrai problème, mais que le recrutement de sauveteurs est difficile. Il espère pouvoir maintenir le dispositif de prévention tout au long de l’année, mais cela dépendra des discussions avec la municipalité.
Cette année, la Ville de Lacanau a fait un effort financier pour maintenir les sauveteurs sur les plages plus longtemps. Le dispositif de surveillance a coûté 600 000 euros à la commune, soit une augmentation par rapport aux années précédentes. Les élus locaux ont décidé d’adapter le budget pour répondre à l’attractivité croissante de la station balnéaire.
Il est important que les collectivités prennent en charge cette dépense financière pour assurer la sécurité des baigneurs tout au long de la saison estivale. Certaines stations balnéaires ont déjà lancé un appel aux autorités régionales et départementales pour obtenir un soutien financier, mais n’ont pas encore obtenu de réponse positive.
Il est essentiel que les autorités continuent de sensibiliser le public aux dangers des plages et fournissent les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous les baigneurs. La prévention et la surveillance sont indispensables pour éviter tout incident tragique sur les plages girondines.
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