Mercredi, Pôle emploi divulguera ses données trimestrielles relatives au chômage, qui mettront en lumière le nombre d’individus enregistrés comme demandeurs d’emploi au cours des trois derniers mois. Cependant, les attentes concernant les résultats à venir pour les années 2023 et 2024 ne sont guère encourageantes.
L’emploi continue de résister en France malgré le ralentissement économique
Jusqu’à présent, l’emploi en France parvient à maintenir une certaine stabilité, ce qui surprend les économistes étant donné le ralentissement de l’activité économique. Le taux de chômage reste historiquement bas, se maintenant autour de 7,2% de la population active selon l’Insee. Les chiffres trimestriels de Pôle emploi, qui seront publiés le 25 octobre, viendront confirmer cette tendance.
Malgré le ralentissement de leurs carnets de commandes, les employeurs ont préféré conserver leurs effectifs plutôt que de procéder à des licenciements. Les déclarations d’embauches publiées par l’Urssaf au troisième trimestre montrent que les recrutements sont restés stables. Les entreprises continuent d’embaucher, bien que l’on constate une baisse du nombre de CDI signés par rapport au début de l’année. Cela concerne notamment les secteurs de l’industrie et des services, où la demande de main-d’œuvre reste forte. En revanche, le BTP et le bâtiment connaissent une période plus difficile.
Les perspectives pour l’emploi s’assombrissent
À l’approche de la fin de l’année, le paysage de l’emploi risque de se détériorer, principalement en raison du contexte international tendu. Par exemple, le secteur du tourisme international pourrait être impacté, ce qui constitue un secteur clé de l’économie française. De plus, après des années de mesures de soutien massives, les aides aux entreprises diminuent. Les entreprises doivent désormais rembourser les prêts garantis par l’État, tandis que les primes pour l’embauche d’apprentis diminuent. Le nombre de défaillances d’entreprises augmente.
Selon l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), il est prévu un retournement de la situation en matière d’emploi. L’institut estime que près de 53 000 emplois seront détruits l’année prochaine et que le taux de chômage augmentera pour atteindre environ 8% de la population active en 2024.
Le gouvernement mise sur le durcissement des allocations-chômage
Malgré ce contexte incertain, le gouvernement ne dévie pas de son objectif de parvenir au plein-emploi d’ici la fin du quinquennat, soit environ 5% de chômage en 2027. Pour atteindre cet objectif, l’exécutif mise beaucoup sur la création de France Travail, un nouveau grand service de l’emploi qui absorbera Pôle emploi en 2024. Tous les bénéficiaires du RSA seront tenus de s’inscrire obligatoirement à ce service et les allocataires devront effectuer un minimum de 15 heures d’activité.
Par ailleurs, une nouvelle réforme de l’Assurance chômage est prévue, visant à durcir les droits des demandeurs d’emploi afin de les inciter à retravailler plus rapidement.
Malgré la résistance actuelle de l’emploi en France, les perspectives s’assombrissent, et il est essentiel de prendre des mesures préventives pour faire face à cette évolution économique incertaine.
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