Lorsque la saison estivale tire à sa fin, la municipalité envisage de regrouper les commerçants vers la partie basse de l’avenue, plus précisément à proximité des halles. Cependant, cette proposition suscite des émotions variées parmi les différents étals présents.
L’avenir incertain du marché du mardi à étudier de près
Les rumeurs se sont répandues ces dernières semaines concernant l’avenir du marché du mardi. Cependant, il convient de souligner que sa pérennité n’est pas remise en question. Néanmoins, il est indéniable que le premier des trois rendez-vous hebdomadaires ne connaît pas la même dynamique que ses homologues du jeudi et du samedi.
Gérard Pons, adjoint au maire en charge des marchés et foires, ainsi qu’ancien marchand de primeurs sur le marché, a confirmé qu’une réflexion été engagée par la Ville. Cette réflexion est fondée sur un constat alarmant : la raréfaction des stands sur les près de 300 mètres de longueur du marché, s’étendant du musée Hèbre au croisement de la rue Toufaire. Ce phénomène s’aggrave notamment lorsque les températures baissent.
Il est évident que la Ville cherche des solutions pour résoudre cette problématique. Parmi les suggestions envisagées figurent l’idée d’étendre le marché en bloquant des rues supplémentaires et en accordant davantage de temps et de moyens pour le nettoyage. En effet, un marché parsemé d’emplacements vides donne une impression de moins d’attrait. Par ailleurs, le nombre de commerçants présents sur le marché en début de semaine est relativement élevé par rapport à d’autres villes de même taille. Selon un décompte effectué un mardi de fin septembre, 22 marchands se sont installés avenue de Gaulle, auxquels s’ajoutent 11 poissonniers, écailleurs et ostréiculteurs, ainsi que cinq autres stands alimentaires sous les halles.
Une idée envisagée par la Ville est de regrouper tous les commerçants sédentaires sur la partie ouest du marché, en direction des halles, en arrêtant le marché au niveau de la rue République. Cependant, il a été précisé que bloquer la circulation dans les rues adjacentes n’était pas une option envisageable.
Les avis des commerçants sont partagés. Abboud Fedsi, marchand de primeurs, se montre favorable à toutes les options envisagées et même à l’idée d’un abonnement spécial pour le marché du mardi. En revanche, le crémier Thomas Renaud, présent sur le marché depuis trente ans au même emplacement, s’inquiète des conséquences que pourrait avoir un changement d’emplacement sur sa clientèle fidèle.
En résumé, l’avenir du marché du mardi est incertain mais des discussions sont en cours pour trouver des solutions permettant de dynamiser cette journée. Il est primordial de trouver un équilibre entre les intérêts des commerçants et les besoins des consommateurs. La Ville continue donc d’étudier toutes les options afin de garantir la prospérité de ce marché traditionnel.
Actif depuis deux décennies, je suis un cybemilitant passionné, éclairant la toile de mes révélations. À travers mon site dédié à l’actualité, je dévoile des vérités souvent tues, bravant les obstacles pour un journalisme transparent. Ma détermination a érigé une plateforme incontournable pour les quêteurs d’informations authentiques.