L’apparition du récent système de collecte des déchets a suscité de vives critiques et insatisfaction parmi la population. Face à l’obligation de payer pour se débarrasser de leurs déchets, certains individus optent, quant à eux, pour une alternative peu scrupuleuse en jetant leurs sacs noirs dans les bornes de tri sélectif. Cette pratique, en constante augmentation depuis le début de l’année, enregistre une progression de 7 % comparée à l’année 2022.
Déchets non recyclables en hausse au centre de tri de La Rampinsolle, à Coulounieix-Chamiers
Les machines du centre de tri de La Rampinsolle, à Coulounieix-Chamiers (Dordogne), sont équipées d’aimants, de trieurs optiques, de souffleries et de tapis roulants qui leur permettent d’accomplir de nombreuses tâches. Cependant, elles restent inefficaces face aux déchets non recyclables. C’est là que des travailleurs entrent en jeu. À la fin de la chaîne de tri, dans la cabine de tri, des travailleurs utilisent leur vue et leur dextérité pour affiner le tri des déchets qui n’ont pas pu être triés auparavant. Ils se retrouvent ainsi face aux ordures ménagères qui ont été déposées dans les bacs jaunes.
Depuis la mise en place de la redevance incitative par le Syndicat mixte départemental des déchets de la Dordogne (SMD3) en janvier 2023, le centre de tri de La Rampinsolle a constaté une augmentation de 7 % des déchets non recyclables par rapport à 2022, où le taux de refus était déjà de 28 %. Les trieurs doivent donc récupérer les déchets qui n’auraient pas dû se retrouver parmi les 100 tonnes de déchets traitées chaque jour sur le site.
Le SMD3 a investi 3 millions d’euros dans de nouvelles machines pour améliorer le rendement du centre de tri. Ainsi, jusqu’à 22 000 tonnes de déchets peuvent être triées chaque année sur le site de La Rampinsolle.
La principale raison de cette augmentation des déchets non recyclables est le dépôt des ordures ménagères dans les bacs jaunes, qui est devenu payant et enregistré à chaque ouverture ou enlèvement. Certains préfèrent donc jeter leurs déchets dans le bac jaune pour éviter de payer. Cependant, cette pratique est considérée comme un acte d’incivilité et met en danger le travail des trieurs, qui doivent traiter des déchets potentiellement dangereux tels que des couches, des seringues, du verre et des déchets alimentaires.
En plus de l’impact humain, cette situation a également un impact financier. Le coût de traitement de ces déchets représente une somme considérable, estimée à 650 000 euros depuis janvier. En effet, 5 000 tonnes de déchets liés à ces incivilités ont été comptabilisées à La Rampinsolle, ce qui représente un coût de traitement de 130 euros par tonne. Cette somme sera répercutée sur l’ensemble des foyers de Dordogne.
Des mesures ont été prises pour lutter contre ce problème. Les contrevenants risquent une amende de 151 euros en cas de dépôt du sac noir au pied des bornes et de 181 euros en cas de dépôt du sac noir dans le bac jaune. Des équipes de verbalisation interviennent également au centre de tri.
Pour Isabelle Rousseau, directrice adjointe du SMD3 chargée de la stratégie, il est important de changer de perspective. Elle souligne que cette situation s’inscrit dans une logique de transition vers une gestion plus responsable des déchets. Envoyer une facture aux contrevenants peut aider à sensibiliser les gens à l’importance de trier correctement leurs déchets et de prendre conscience de l’impact de leurs actions sur l’environnement.
En conclusion, il est crucial de respecter les consignes de tri et d’élimination des déchets pour préserver notre environnement et faciliter le travail des travailleurs du centre de tri de La Rampinsolle.
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