Quatre bateaux de pêche importants qui opéraient depuis le port d’Oléron ont récemment été envoyés à la casse, emportant avec eux 400 tonnes de poissons pêchés et causant une perte de chiffre d’affaires de 3 millions d’euros. Cependant, pour atténuer les conséquences de cette mesure, trois nouveaux navires sont arrivés, ce qui a permis de compenser en partie les pertes grâce au plan d’accompagnement individuel mis en place.
Le port de pêche de la Cotinière a connu quelques mois difficiles récemment, mais les chiffres arrêtés au mois de septembre montrent une amélioration. Cette amélioration est due en partie à l’impact positif du plan d’accompagnement individuel mis en place par le gouvernement pour compenser les conséquences du Brexit sur les entreprises de pêche. Cependant, ce plan a également eu des conséquences négatives sur le port oléronnais.
En effet, quatre chalutiers cotinards ont été déclarés éligibles à ce plan, ce qui signifie qu’ils ont été envoyés à la casse. Pour le port de pêche, cela représente une perte de 400 tonnes de production par an, soit une baisse de chiffre d’affaires de 2,5 à 3 millions d’euros. Cela a été un coup dur pour le port, mais heureusement, d’autres navires ont rejoint la flotte, ce qui a permis de compenser en partie cette perte.
Parmi les nouveaux venus, on compte l’« Outsider », un 19 mètres, acheté par Jérôme Civel, ainsi que l’« As de Trèfle » et le « Trappeur », deux unités de 15 mètres financées respectivement par les frères Guillaume et Geoffrey Coiffé. Cette arrivée de nouveaux navires est un signal fort de la résilience du port et rassure les mareyeurs qui craignaient une perte de diversité des espèces débarquées.
Parallèlement à cela, la diminution du nombre de jours d’arrêts temporaires sur la sole et la gestion de l’effort de pêche par l’organisation de producteurs ont permis de rouvrir les robinets sur cette espèce emblématique du port. Ainsi, le tableau de bord de la criée affiche un bilan positif avec une production en hausse de 12,5% et un chiffre d’affaires en hausse de 10,6% pour les neuf premiers mois de l’année.
Malgré ces améliorations, il reste encore des inquiétudes dans la profession. Les patrons de pêche ont du mal à recruter des marins et la hausse du prix du carburant ainsi que l’arrêt des aides gouvernementales en 2023 sont des sujets de préoccupation. De plus, les mesures d’accompagnement annoncées récemment par le gouvernement soulèvent des questions quant à leur application et leur efficacité. Certains s’interrogent également sur la nécessité d’imposer des mesures de protection des dauphins aux flottilles espagnoles qui travaillent dans les mêmes eaux.
En résumé, bien que les chiffres de septembre montrent une amélioration pour le port de pêche de la Cotinière, il reste encore des défis à relever pour assurer une gestion durable de cette activité. Les professionnels de la pêche doivent faire face à des difficultés de recrutement, à des problèmes économiques et à des enjeux environnementaux importants. Il est crucial de trouver des solutions pour surmonter ces défis et préserver cette activité essentielle pour la région.
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