Lucie Pinson, militante engagée dans la défense de l’environnement, ainsi que son association Reclaim Finance, ont décidé de se lancer dans la lutte contre les financements des projets ayant des conséquences négatives sur le climat. Dans cette optique, Lucie Pinson participera activement aux discussions et réflexions du groupe Euskal herria burujabe, qui se dérouleront pendant tout le week-end à Bayonne. Son objectif est de sensibiliser et de mobiliser les citoyens sur ces problématiques, afin de trouver des solutions concrètes pour préserver notre planète.
Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, est une militante engagée dans la lutte contre le financement des énergies fossiles par les banques, les assurances et d’autres institutions financières. Son association internationale mène des campagnes publiques de dénonciation afin de faire pression sur ces acteurs économiques et les inciter à arrêter de financer des projets néfastes pour l’environnement. Son travail a été récompensé par le prix Goldman Europe, considéré comme le « Nobel de l’environnement ».
Dans le cadre du forum Euskal herria burujabe, qui se déroulera les 7 et 8 octobre à Bayonne, Lucie Pinson interviendra pour parler de son engagement et des actions menées par Reclaim Finance. Cet événement, organisé par l’association Bizi!, vise à promouvoir des alternatives face au réchauffement climatique et à encourager la métamorphose écologique et sociale du Pays basque.
Le financement des énergies fossiles par les institutions financières est l’une des principales préoccupations de Lucie Pinson et de Reclaim Finance. En soutenant financièrement des projets producteurs de gaz à effet de serre, ces institutions contribuent à l’augmentation des émissions de CO2 et vont à l’encontre de l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Outre les banques, les assurances et les agences de notation, Reclaim Finance s’attaque également aux organismes de régulation des marchés et aux banques centrales, qui jouent un rôle clé dans la définition des normes et règles du système financier. L’objectif est de les sensibiliser et de les inciter à ne plus financer, assurer ou conseiller les projets dangereux pour le climat.
La stratégie du « name and shame » est utilisée par Reclaim Finance pour dénoncer l’hypocrisie des acteurs financiers et mettre en lumière leurs investissements contradictoires avec leurs discours sur la transition énergétique. Cette approche consiste à révéler publiquement les pratiques néfastes de ces acteurs afin de les pousser à changer leurs comportements.
Avant d’en arriver à cette étape, Reclaim Finance mène un travail d’enquête approfondi sur les activités des institutions financières et de leurs clients. Il n’est pas rare de découvrir que les employeurs ou les clients de ces institutions sont impliqués dans des activités préjudiciables pour le climat. Dans certains cas, des discussions sont engagées pour trouver des solutions alternatives et présenter des propositions concrètes.
Le défi auquel fait face Reclaim Finance est colossal, avec 80% de l’énergie mondiale encore issue des énergies fossiles. Cependant, Lucie Pinson souligne qu’il ne s’agit pas de sortir du jour au lendemain de ces énergies, mais plutôt d’engager une transition progressive et planifiée vers des énergies durables. Chacun peut contribuer à sa manière en agissant avec son compte en banque ou ses produits d’épargne, en demandant des comptes à sa banque et en faisant pression pour des investissements plus responsables.
Bien que le combat de Reclaim Finance se joue au niveau des acteurs économiques et financiers puissants et mondialisés, Lucie Pinson croit en l’importance de l’action individuelle. Elle encourage les citoyens à se mobiliser en utilisant leurs moyens financiers et en exerçant leur pouvoir de consommateur pour faire pression sur les institutions financières. Changer de banque ou s’organiser entre salariés pour favoriser des gestionnaires d’épargne engagés sont autant de leviers d’action accessibles à chaque individu.
En parallèle de ces actions individuelles, Lucie Pinson plaide également pour une intervention législative. Les pouvoirs publics pourraient imposer des ratios de financement en faveur de l’électricité durable pour les banques, ainsi que des normes comportementales contraignantes pour les institutions financières. Des mesures réglementaires pourraient également être prises pour obliger les acteurs à revoir leurs règles de financement et à favoriser les énergies soutenables.
Le cas de TotalÉnergies suscite des interrogations quant à son statut privilégié au sein du système financier français. Lucie Pinson souligne une relation étroite entre TotalÉnergies, le monde politique et les acteurs financiers, ce qui expliquerait les exceptions et traitements de faveur dont bénéficie souvent cette entreprise lorsqu’il s’agit de politiques en faveur de la transition énergétique.
Le forum Euskal herria burujabe, qui se déroulera à Bayonne, représentera une occasion pour Lucie Pinson de partager son expertise et ses idées avec d’autres intervenants de renom. Plus de 150 experts aborderont les enjeux liés au changement climatique et présenteront des solutions concrètes dans différents domaines tels que l’agriculture, l’alimentation, l’économie, l’énergie, le logement, les transports et la solidarité. Des conférences, des débats et des concerts rythmeront le programme de cet événement engagé et prometteur pour la cause environnementale.
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