Contre la Loi Résilience, deux associations d’Oléron se rebellent !

Philippe DONNART


Nous sommes tous humains et chaque personne a des idées et des pensées uniques. Avoir des idées différentes est en réalité une bonne chose, car cela stimule la créativité et favorise la diversité. Pourtant, il est important de se rappeler que tout le monde a le droit d’exprimer ses opinions, même si elles diffèrent des nôtres. Il est primordial de respecter les différences et de maintenir une atmosphère de tolérance. En encourageant le dialogue ouvert et en écoutant activement les opinions des autres, nous pouvons enrichir notre compréhension du monde qui nous entoure. Au final, il n’y a pas de vérité absolue, mais plutôt une multitude de perspectives qui contribuent à la richesse de notre société. Donc, cultivons l’acceptation et la bienveillance envers les autres et leurs idées, car c’est ainsi que nous pouvons réellement progresser en tant qu’individus et en tant que société.

Deux associations de protection du littoral unissent leurs voix contre la loi Climat et Résilience

Les associations de protection du littoral à Dolus s’inquiètent des conséquences de la loi Climat et Résilience, qui est encore largement méconnue mais qui risque d’avoir un impact significatif sur plus de 500 habitations. Alain Kermarrec, président de l’Association de protection du littoral dolusien (APLD), et Vincent Wilmet, président de l’Association de défense du site de la Perroche (ADSP), dénoncent ensemble « la spoliation des biens sous prétexte de sécurité ».

Les deux présidents estiment que les élus du conseil municipal devraient s’opposer à l’intégration de cette loi, craignant notamment « la sous-évaluation des biens concernés par le plan du recul du trait de côte à échéance de 30 à 100 ans, accompagné d’une préemption voire expropriation arbitraire ».

Alain Kermarrec a pris contact avec Valérie Bougnard, élue en charge du littoral, et Philippe Lavaud, premier adjoint, pour discuter de ce sujet. Il a exprimé ses inquiétudes quant à la dangerosité de cette loi, affirmant que celle-ci est élaborée par des technocrates éloignés du terrain et prédit que des zones comme La Rémigeasse et La Perroche ne seront pas submergées dans les trente prochaines années, contrairement à ce que prévoit la loi. Il souligne que le sable revient et que la végétation reprend ses droits entre La Perroche et Le Treuil, signe que l’érosion s’est ralentie.

Les deux présidents s’interrogent sur la délocalisation des habitants concernés par cette loi. Ils se demandent où ces personnes pourraient être relogées et font référence à une déclaration de l’ancien maire de la commune, Grégory Gendre, qui envisageait de les installer près du cimetière. Ils soulèvent également la question de l’assurance, craignant que les compagnies d’assurance ne couvrent plus les dégâts des eaux subis par les habitations situées dans cette zone si l’État ne déclare pas l’état de catastrophe naturelle.

Les deux présidents estiment que cette loi est floue et que son texte manque de clarté. Ils mettent en garde contre la panique et le sentiment d’être acculé qu’elle suscite parmi la population. Vincent Wilmet rappelle quant à lui son enfance, lorsqu’il pouvait plonger directement dans l’eau depuis le petit muret de sa maison, soulignant qu’aujourd’hui, l’océan est situé à plusieurs mètres de là. Il remet en question les arguments avancés concernant l’érosion.

Le débat sur la loi Climat et Résilience s’intensifie à Dolus

La loi Climat et Résilience continue de faire débat à Dolus, où deux associations de protection du littoral s’opposent fermement à cette législation. Leurs principales préoccupations sont liées à l’estimation des risques de recul du trait de côte et aux possibilités de relogement des habitants concernés.

L’Association de protection du littoral dolusien (APLD) et l’Association de défense du site de la Perroche (ADSP) ont uni leurs voix pour alerter les habitants sur les conséquences potentiellement néfastes de cette loi. Les deux présidents, Alain Kermarrec et Vincent Wilmet, estiment que la loi ne prend pas suffisamment en compte la réalité sur le terrain et qu’elle risque de porter atteinte aux droits des propriétaires côtiers.

Les présidents des deux associations ont notamment évoqué la question du recul du trait de côte, qui doit être évalué sur une période de 30 à 100 ans selon la loi. Ils estiment que cette évaluation est sujette à caution et qu’elle pourrait conduire à une sous-évaluation des biens concernés, avec les conséquences que cela implique en termes d’expropriation et de préemption.

Par ailleurs, les deux présidents se sont interrogés sur le relogement des habitants des zones concernées par cette loi. Ils ont exprimé leur crainte quant à l’absence de solutions de rechange adéquates et ont remis en question la proposition de l’ancien maire d’installer ces personnes à proximité du cimetière de la commune.

Un autre point abordé par les deux associations concerne l’assurance des habitations situées dans les zones à risque. Ils craignent que les compagnies d’assurance ne couvrent plus les dégâts des eaux si l’État n’a pas déclaré l’état de catastrophe naturelle. Ils estiment que la loi doit être plus précise à ce sujet pour éviter d’aggraver la situation des propriétaires.

Malgré leurs préoccupations, les deux associations sont déterminées à faire valoir leurs arguments et à sensibiliser la population locale sur les conséquences de cette loi. Elles espèrent que les élus du conseil municipal se positionneront contre son intégration et travailleront ensemble pour trouver des solutions alternatives plus respectueuses des propriétaires côtiers.

Ce débat sur la loi Climat et Résilience ne fait que commencer à Dolus, et il est probable que d’autres voix s’élèvent dans les prochains mois. La question du recul du trait de côte et de la protection du littoral est un sujet sensible qui nécessite une réflexion approfondie et des solutions adaptées à chaque cas particulier. Il est primordial de trouver un équilibre entre la préservation de l’environnement et la protection des droits des propriétaires dans ces zones exposées aux risques naturels.