Le 11 février, les services d’urgence de l’établissement ont été contraints de cesser leurs activités temporairement en raison d’une cyberattaque.
Une cyberattaque à l’hôpital d’Armentières : 300 000 patients impactés
En cette fâcheuse journée du dimanche 11 février, quelque 300 000 patients ont été touchés par une cyberattaque menée contre l’hôpital d’Armentières, situé dans le Nord de la France. Les données informatiques des patients ont été volées, comprenant essentiellement des listes contenant les coordonnées des patients concernés, ainsi que la date de leur venue et le secteur de prise en charge. Ces informations sensibles ont été divulguées par les pirates informatiques, bien que jusqu’à présent aucun dossier patient informatisé n’ait été retrouvé parmi les éléments diffusés.
L’enquête en cours
Suite à cette cyberattaque, les urgences de l’établissement ont dû être temporairement fermées. Les premiers indices ont pointé du doigt le groupe de hackers LockBit, considéré comme l’un des plus nuisibles au monde. Le parquet de Paris a pris en charge l’affaire, après que le parquet de Lille ait été dessaisi, l’ajoutant au dossier « LockBit » de la section spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité.
Malgré ces informations, le lien direct entre cette fuite de données et le groupe de hackers demeure incertain. Des experts en cybersécurité ont suggéré qu’un nouveau groupe, baptisé « Blackout », pourrait être à l’origine de l’attaque. Cette dernière a d’ailleurs été revendiquée sur un blog apparu récemment sur le darkweb.
La situation demeure préoccupante pour les patients de l’hôpital d’Armentières, alors que les autorités poursuivent leur enquête pour mettre la main sur les responsables de cette cyberattaque qui a provoqué un grand trouble et a mis en danger la confidentialité des données médicales.
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