Fausses photos dénudées d’adolescentes sur les réseaux sociaux

Philippe DONNART

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Plus de 20 jeunes filles ont déposé une plainte suite à la diffusion d’images générées par une application d’intelligence artificielle. Il a été rapporté que les auteurs présumés de ces images sont également mineurs.

Selon les mères des victimes, tout a commencé en juillet, lorsque les premières fausses photos ont été publiées, montrant de jeunes filles dénudées. La fille d’une gynécologue, Miriam Al Adib, a été l’une des victimes les plus récentes cette semaine. Dès qu’elle a été informée, sa mère a pris des mesures en lançant une vidéo sur Instagram pour interpeller les auteurs présumés de ces fausses images. Cette vidéo avertissait les auteurs de la gravité de leur crime et des dommages causés aux victimes.

Les jeunes auteurs de ces fausses photos ont utilisé une application présentée comme offrant des options amusantes et artistiques. Ils ont manipulé les photos des jeunes filles en plaçant leur visage sur des corps nus d’autres personnes, puis les ont partagées sur les réseaux sociaux. Bien que les images soient fausses, les victimes sont traumatisées par cette violation de leur intimité.

Selon la police, plus de vingt jeunes adolescentes ont été victimes de ces manipulations. Une des victimes aurait également été victime de tentative d’extorsion. Les mères des victimes craignent également que ces photos aient été diffusées sur des sites pornographiques. La plus jeune des victimes a seulement 11 ans, tandis que la plus âgée a 17 ans. Une enquête est en cours et il a été révélé que les auteurs présumés, âgés de 12 à 14 ans, sont des proches des victimes, voire des camarades de classe.

En conclusion, cette affaire met en évidence les dangers de l’utilisation irresponsable des technologies telles que l’intelligence artificielle. Les victimes doivent être soutenues et les auteurs de ces actes répréhensibles doivent être tenus pour responsables de leurs actions.