Fonds d’urgence demandés par FMI et Banque mondiale pour climat, pauvreté et inégalité

Philippe DONNART


Selon le chef de la Banque mondiale, il est possible de mobiliser environ 150 milliards de capacités de financement additionnelles au cours des prochaines dix années.

Le FMI et la Banque mondiale réclament des financements supplémentaires pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique

Les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale (BM) ont présenté une demande de financements supplémentaires auprès de leurs États actionnaires afin de mieux aider certains pays à combattre la pauvreté et le changement climatique. Ils ont exprimé cette requête lors des assemblées annuelles des institutions de Washington, qui se déroulent à Marrakech au Maroc. Cette demande de financements supplémentaires résulte du constat d’un recul des progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Ajay Banga, le président de la BM, a déclaré lors de la séance plénière de la BM que nous sommes actuellement confrontés à une crise climatique, à l’insécurité alimentaire, à des fragilités et à une reprise post-pandémie qui en est à ses débuts. Il a souligné que les effets de ces problèmes se font ressentir au-delà des lignes de front. Il a également exprimé le besoin d’une augmentation des financements pour l’Association internationale de développement (IDA), qui est une structure de la Banque mondiale visant à aider les pays les plus pauvres. Bien que la BM ait déjà la capacité de débloquer environ 150 milliards de dollars de financements supplémentaires au cours de la prochaine décennie, elle a demandé davantage de ressources pour atteindre ses objectifs.

De son côté, Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, a demandé de manière urgente un renforcement du Fonds par le biais d’une augmentation des quotes-parts. Elle a également souligné la nécessité de renforcer la capacité du FMI à fournir des prêts à taux zéro aux pays les plus pauvres.

Il est temps de passer à l’action et de mobiliser davantage de ressources pour lutter efficacement contre la pauvreté et le changement climatique. Les défis auxquels nous sommes confrontés sont de plus en plus pressants et nécessitent une réponse collective. Les États actionnaires doivent prendre leurs responsabilités et répondre à l’appel des dirigeants du FMI et de la Banque mondiale en fournissant les financements nécessaires. Il est crucial de soutenir les pays les plus pauvres dans leurs efforts pour sortir de la pauvreté et de les aider à faire face aux conséquences du changement climatique.

Le prochain renflouement de l’IDA doit être considéré comme le plus important de tous les temps. Il s’agit d’un investissement essentiel pour l’avenir de ces pays et pour la réalisation des objectifs de développement durable. De plus, l’augmentation des quotes-parts du FMI permettra d’accroître sa capacité d’intervention et d’apporter un soutien financier adéquat aux pays qui en ont le plus besoin.

En conclusion, il est temps de prendre des mesures concrètes pour combattre la pauvreté et le changement climatique. Les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale ont lancé un appel urgent aux États actionnaires pour obtenir des financements supplémentaires. Il est crucial que ces demandes soient satisfaites afin de soutenir les pays les plus vulnérables face à ces défis mondiaux. La pauvreté et le changement climatique sont des problèmes complexes qui nécessitent des solutions globales et une coopération internationale étroite. Il est temps de passer à l’action et de faire de ces enjeux une priorité absolue.