Le mercredi marque le début d’un sommet mondial en Angleterre, qui vise à discuter de l’Intelligence Artificielle. Cette technologie, bien qu’elle puisse susciter de l’inquiétude, offre également beaucoup de possibilités pour des avancées significatives. Parmi les projets en cours de développement, on trouve notamment un outil qui pourrait fournir une analyse précieuse des données en temps réel pendant une opération. Cette fonctionnalité pourrait se révéler extrêmement utile.
Sommet international sur l’Intelligence artificielle : la nécessité d’encadrer la technologie
Du mercredi 1er novembre au jeudi 2 novembre, un sommet international sur l’Intelligence artificielle se déroule en Angleterre. Les dirigeants mondiaux, les ministres, les chefs d’entreprise et les scientifiques se réunissent pour discuter de la manière de réglementer et d’utiliser au mieux cette technologie. L’objectif est d’établir une liste des dangers potentiels qui pourraient menacer la sécurité des États, perturber le déroulement des élections ou faciliter la propagation de fausses informations à grande échelle.
Le Premier ministre britannique prévoit, quant à lui, d’aborder les mesures visant à encadrer cette technologie en pleine expansion. Il propose la création d’un organe de réglementation similaire au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Cet organe serait chargé de publier un rapport annuel sur les évolutions technologiques et les risques associés, dans le but de sensibiliser les gouvernements et les géants de la technologie, tels que Google ou Meta, à travailler ensemble. Il est important de souligner que l’Intelligence artificielle ne présente pas seulement des dangers potentiels, mais aussi des innovations révolutionnaires, telles que celle présentée par le centre de recherche de l’University College de Londres.
« L’IA est assez intelligente pour reconnaître l’opération » : une révolution dans le domaine de la neurochirurgie
Au sein de l’University College de Londres, une salle d’opération a été recréée pour mettre en lumière les avancées de l’Intelligence artificielle dans le domaine de la neurochirurgie. Un neurochirurgien, Hani Marcus, insère une sonde dans une narine, équipée d’une minuscule caméra, pour atteindre un cerveau atteint d’une tumeur. En temps réel, un ordinateur équipé d’une Intelligence artificielle analyse toutes les images de l’opération et fournit des indications au chirurgien. Cette technologie est capable de reconnaître les différentes actions réalisées par le chirurgien et de proposer des suggestions pour améliorer l’opération. Selon le neurochirurgien, cette IA agit comme un expert aux côtés du chirurgien, fournissant des repères et des suggestions pour devenir un meilleur praticien.
Cependant, pour que l’IA atteigne ce niveau de précision et d’efficacité, elle doit être formée en ingérant d’énormes quantités de données. Des heures de vidéos d’opérations ont été nécessaires pour nourrir cette IA et lui permettre de reconnaître et de comprendre toutes les subtilités de la chirurgie. L’équipe de développement de cette IA est composée de Danyal Khan, un neurochirurgien en formation, et d’Adrito Das, un doctorant spécialisé en informatique. Leur rôle est d’apporter les bonnes informations à l’IA en s’assurant de leur précision et de leur validation par un panel d’experts. L’apprentissage de cette technologie nécessite des centaines d’heures de travail, mais une fois la formation terminée, l’IA est en mesure de réaliser des opérations de manière autonome.
Des outils pour améliorer les compétences des chirurgiens, pas pour les remplacer
Il est légitime de se demander si à terme, l’évolution technologique permettra aux médecins de se passer complètement des chirurgiens humains. Les progrès de l’IA et des robots chirurgicaux pourraient permettre d’effectuer des opérations en continu, sans fatigue et avec une précision extrême. Cependant, Danyal Khan souligne que les IA ne sont pas capables de prendre en compte tous les éléments comme le ferait un chirurgien humain. Selon lui, l’humain sera toujours nécessaire pour ce type de soins. Il est important de comprendre que ces technologies sont conçues comme des outils visant à améliorer les compétences des chirurgiens et non à les remplacer.
Le développement de cette IA a nécessité six années de travail en collaboration avec des chirurgiens, des scientifiques et des patients. Grâce aux avancées technologiques, il est désormais possible de stocker et d’analyser d’énormes quantités de données, ce qui rend cette IA opérationnelle. En seulement dix mois, elle a analysé plus de 200 opérations du cerveau et a acquis des connaissances équivalentes à celles qu’un chirurgien mettrait au moins dix ans à apprendre. Dans les deux prochaines années, elle pourrait être utilisée dans des blocs opératoires.
La tenue de ce sommet international sur l’Intelligence artificielle témoigne de l’importance de cette technologie dans notre société. Si les propositions du Premier ministre britannique aboutissent, il est possible qu’à l’avenir, des rapports annuels soient publiés pour sensibiliser les gouvernements et les grandes entreprises technologiques aux enjeux et aux risques liés à l’IA. L’évolution de cette technologie soulève des questions éthiques et réglementaires qui nécessitent une réflexion approfondie afin de garantir son utilisation responsable et sécurisée.
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