Les véhicules électriques connaissent une popularité croissante, avec une émergence prévue en masse sur les routes à l’échelle mondiale. En France, c’est la société Renault Trucks qui voit une opportunité de croissance grâce à cette tendance.
Renault Trucks, un acteur majeur de la transition vers le camion électrique
Renault Trucks, un pilier de l’industrie française malgré son appartenance au groupe suédois Volvo, se positionne en tant que concurrent direct des géants allemands Daimler et Mercedes-Benz, du néerlandais DAF et de l’italien Iveco. La tendance vers le camion électrique gagne du terrain parmi les grandes entreprises de transport et de logistique, bien que les prix de vente restent élevés.
Deux tailles de camions, pour la route et pour le centre-ville
La filiale française du groupe XPO Logistics, auparavant connue sous le nom de Norbert Dentressangle, a récemment passé commande pour une centaine de « tracteurs » électriques. Ces « tracteurs » se réfèrent aux cabines motorisées qui tractent des semi-remorques, capables de tirer jusqu’à 44 tonnes. Baptisé Renault Trucks E-Tech, ce nouveau modèle possède une autonomie allant de 200 à 300 kilomètres. Ils seront assemblés à Bourg-en-Bresse (Ain) et devraient être livrés dans les deux prochaines années.
Ce n’est pas la première fois que XPO Logistics achète des véhicules de ce type. En 2023, l’entreprise avait déjà commandé une soixantaine de camions électriques plus petits, capables de transporter des charges de 15 à 20 tonnes et destinés uniquement aux livraisons en centre-ville. Ces camions électriques sont idéaux pour les courtes distances, offrant une alternative moins polluante et plus silencieuse que les véhicules traditionnels, particulièrement utile pour le « dernier kilomètre » des livraisons.
Investissement dans la décarbonation
Malgré les avantages indéniables des camions électriques, leur coût reste significativement plus élevé que les modèles équipés de moteurs thermiques. Un camion électrique Renault Trucks E-Tech s’élève à environ 300 000 euros, comparé aux 100 000 à 150 000 euros d’un modèle thermique équivalent. De plus, des investissements conséquents sont nécessaires pour mettre en place des infrastructures de recharge adaptées. Les recharges rapides de 90 minutes exigent des installations coûteuses, tandis que les recharges normales impliquent des temps d’attente de 10 à 11 heures, ce qui peut représenter une perte de temps et d’argent pour les transporteurs.
Cependant, ces investissements sont nécessaires pour les entreprises qui cherchent à s’adapter à la transition énergétique et à réduire leur empreinte carbone. Les camions sur les routes peuvent faire le plein et recharger leurs batteries lors d’une pause, contribuant ainsi à maintenir une autonomie satisfaisante pour les trajets. Trouver un équilibre entre coût, performance et durabilité devient un défi central pour les entreprises qui souhaitent investir dans cette nouvelle technologie.
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