L’organisme Val de Garonne Agglomération se retrouve dans une situation financière difficile, incapable de réunir la somme de 22 millions d’euros nécessaire pour assurer l’entretien de son système de protection contre les inondations. Conscient de l’importance cruciale de maintenir ce système en bon état, Val de Garonne Agglomération en appelle à l’exécutif pour trouver une solution viable de financement. La préoccupation principale de l’organisme réside dans la nécessité de préserver la sécurité de la région face aux risques d’inondations, d’autant plus que le coût de l’entretien du système s’avère être une charge financière trop lourde à supporter. En espérant que l’exécutif puisse apporter une réponse adaptée à cette situation délicate, Val de Garonne Agglomération met tout en œuvre pour préserver le bien-être et la sécurité de ses résidents en trouvant les moyens financiers nécessaires à la maintenance de son système de protection.
Jacques Bilirit écrit une lettre à Emmanuel Macron sur le financement de la prévention des inondations
Le président de Val de Garonne Agglomération (VGA), Jacques Bilirit, a envoyé une lettre à Emmanuel Macron le samedi 7 octobre. L’objet de cette lettre était de discuter du financement de la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi), qui comprend l’entretien du système d’endiguement.
Dans cette lettre, Jacques Bilirit a souligné la situation particulière du territoire de Val de Garonne. La région est le réceptacle d’un bassin-versant de 55 000 mètres carrés, soit 10% du territoire métropolitain, et est sujette aux crues de plusieurs cours d’eau, dont la Garonne, l’Ariège, le Tarn, le Lot, le Gers et la Baïse. Malheureusement, VGA a dû faire face aux dégâts de chaque crue depuis 2019 sans aide extérieure. De plus, l’Agglo doit financer 22 millions d’euros pour se conformer aux nouvelles exigences réglementaires en matière de prévention des inondations.
La question cruciale est de savoir si l’intercommunalité trouvera les moyens de mettre aux normes ses 90 km de digues publiques. Si ce n’est pas le cas, elle devra les détruire. Cependant, VGA ne peut pas se permettre d’abandonner ce système d’endiguement séculaire qui protège le territoire du courant des crues. Jacques Bilirit a souligné l’importance de préserver les populations, les villages et l’activité économique de la plaine inondable. Cinq villages, 4 000 habitants, 13 000 hectares de terres agricoles et 83 sites exposés aux crues sont en jeu.
Afin de résoudre ce problème de financement, Jacques Bilirit propose une mutualisation de la Gemapi à l’échelle du bassin-versant. Actuellement, la gestion de la Gemapi est morcelée entre 25 intercommunalités aux ressources limitées. Il suggère que ces intercommunalités délèguent leur compétence aux établissements de bassins existants, tels que le syndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne (Smeag). Cette idée a également été soutenue par la Chambre régionale des comptes dans son dernier rapport sur la situation financière de VGA.
Jacques Bilirit espère que sa lettre à Emmanuel Macron attirera l’attention sur la situation critique de Val de Garonne et conduira à des solutions concrètes. Il souligne l’importance de sauvegarder le territoire et espère que l’exécutif soutiendra les propositions déjà faites par le biais d’une mission d’information sénatoriale.
Il reste à voir si Emmanuel Macron prendra des mesures pour résoudre le problème de financement de la prévention des inondations à Val de Garonne. En attendant, les habitants de la région restent vulnérables aux crues et espèrent que des mesures seront prises pour assurer leur sécurité et la pérennité de leur activité économique.
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