La Libye est actuellement en train de faire face aux conséquences tragiques des inondations. En effet, il y a deux semaines, le pays a été frappé par une catastrophe naturelle qui a causé la mort de près de 4 000 personnes. Face à cette situation désastreuse, les autorités ont rapidement mis en place une enquête judiciaire afin de déterminer les responsabilités. Cette dernière est en cours et vise à rendre justice aux victimes et à identifier les acteurs à blâmer pour cette tragédie. Il est primordial que la vérité éclate et que les personnes coupables soient tenues pour responsables de leurs actes. Les familles des victimes ainsi que la population libyenne attendent des réponses et espèrent que toute la lumière sera faite sur cette affaire. Il est crucial de tirer les leçons de cette catastrophe afin d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.
Libye : huit responsables placés en détention pour enquête sur les inondations de Derna
Le Procureur général de Libye a ordonné le placement en détention provisoire de huit responsables libyens dans le cadre d’une enquête sur les inondations meurtrières de Derna le 10 septembre, a annoncé son bureau lundi 25 septembre.
Les huit personnes, occupant ou ayant occupé des postes à responsabilité au sein du département des ressources hydrauliques ou celui de la gestion des barrages en Libye, sont soupçonnées entre autres de « mauvaise gestion » et de « négligence », a précisé le bureau du Procureur dans un communiqué.
Le maire de Derna Abdulmonem al-Ghaithi, démis de ses fonctions avec le reste du conseil municipal après le drame, fait également partie des personnes concernées par le placement en détention.
La tempête Daniel a frappé dans la nuit du 10 au 11 septembre l’Est de la Libye, notamment Derna, une ville de 100 000 habitants bordant la Méditerranée, entraînant la rupture de deux barrages en amont et provoquant une crue de l’ampleur d’un tsunami, emportant tout sur son passage.
Selon le dernier bilan officiel provisoire, les inondations ont fait au moins 3 868 morts, alors que des milliers d’autres personnes sont toujours portées disparues.
Le 18 septembre, des centaines d’habitants de Derna avaient manifesté pour réclamer des comptes aux autorités de l’est du pays, responsables selon eux de la catastrophe.
Le Procureur général libyen al-Seddik al-Sour avait annoncé le 15 septembre avoir ouvert une enquête sur les circonstances du drame. Selon lui, la direction des barrages en Libye avait signalé des fissures sur les deux ouvrages dès 1998 mais aucun travail n’a été accompli pour y remédier.
Dans une étude en novembre 2022, l’ingénieur et universitaire libyen Abdel-Wanis Ashour avait mis en garde contre une « catastrophe » menaçant Derna si les autorités ne procèdent pas à l’entretien des deux barrages. Mais cet avertissement est resté sans effet bien que la Libye, qui dispose des réserves pétrolières les plus abondantes d’Afrique, ne manque pas de moyens.
Inondations en Libye : les dégâts colossaux et les conséquences tragiques
Les inondations meurtrières de Derna en Libye le 10 septembre ont laissé derrière elles un paysage de destruction et de désolation. La tempête Daniel, qui a provoqué ces inondations, a entraîné la rupture de deux barrages, libérant une vague dévastatrice sur la ville côtière de Derna. Les conséquences ont été désastreuses, avec des milliers de morts et de disparus.
Les autorités libyennes ont été vivement critiquées pour leur mauvaise gestion des barrages et leur négligence face aux signaux d’alerte. Des fissures sur les barrages avaient été signalées dès 1998, mais aucune mesure n’a été prise pour les réparer. Les habitants de Derna ont exprimé leur colère et leur frustration face à cette situation, réclamant des comptes aux autorités.
Le maire de Derna, Abdulmonem al-Ghaithi, a été démis de ses fonctions en lien avec les inondations et a été placé en détention provisoire dans le cadre de l’enquête en cours. Huit autres responsables libyens, occupant ou ayant occupé des postes à responsabilité dans les départements des ressources hydrauliques et de la gestion des barrages, ont également été arrêtés. Ils sont accusés de mauvaise gestion et de négligence.
Les conséquences des inondations ont été catastrophiques pour les habitants de Derna. Plus de 3 800 personnes ont perdu la vie dans les inondations et des milliers d’autres sont toujours portées disparues. Les survivants sont confrontés à des conditions de vie difficiles, avec des infrastructures détruites et des pertes matérielles importantes.
Ces inondations ont mis en lumière les failles du système de gestion des barrages en Libye. Malgré les importantes réserves pétrolières du pays, les autorités n’ont pas investi dans l’entretien et la réparation des barrages, ce qui a conduit à cette catastrophe. Des experts avaient pourtant alerté sur le risque imminent de rupture des barrages, mais leurs avertissements sont restés sans effet.
Il est maintenant crucial de tirer les leçons de cette tragédie et d’engager des mesures pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Cela passe par un investissement dans la maintenance et la réparation des infrastructures, ainsi que par une meilleure gestion des risques climatiques. Les habitants de Derna méritent de vivre en sécurité et de ne plus revivre une telle tragédie.
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