Le groupe critique une augmentation de la présence de contenus nocifs sur X (anciennement Twitter) depuis l’introduction de la certification payante, un an après qu’Elon Musk ait pris le contrôle du réseau social.
Alerte sur les dérives de X (ex-Twitter) : appel à la modération
Un an après l’acquisition de Twitter par Elon Musk, les utilisateurs du réseau social lancent un appel à la modération pour prévenir des potentielles dérives de la plateforme. Les créateurs du hashtag #NoTwitterDay appellent ainsi à une prise de conscience sur les conséquences d’une modération insuffisante sur X.
« La visibilité de ces communautés marginales d’extrême-droite dépasse largement la réalité de ce qu’elles représentent dans la société ».
Tristan Mendès France, animateur du podcast Complorama,
Ces inquiétudes sont partagées par Tristan Mendès France, animateur du podcast Complorama, qui souligne que les communautés d’extrême droite sur X peuvent rapidement prendre le dessus et influencer la plateforme. Il fait le parallèle avec d’autres réseaux sociaux marqués à l’extrême droite comme 4Chan, Gab ou Truth Social.
Des alternatives envisagées
Face à ces problématiques, certaines alternatives à X commencent à émerger. Des plateformes comme Mastodon ou Bluesky pourraient être des options intéressantes à l’avenir. Néanmoins, elles ne sont pas encore assez développées pour rivaliser avec X dans l’immédiat. Le #NoTwitterDay, qui aura lieu le 27 octobre, vise à sensibiliser les utilisateurs à ces alternatives et à les encourager à s’y rejoindre virtuellement.
Tristan Mendès France souligne également que les réseaux sociaux ne sont pas éternels et peuvent disparaitre, en partie à cause de l’influence des comptes d’extrême droite. Il mentionne l’application concurrente de Twitter, Thread de Meta, qui aurait pu accueillir une partie des utilisateurs de Twitter, mais qui n’a pas encore satisfait les conditions imposées par l’Union européenne.
Alerte sur la désinformation
La tribune met également en garde contre la propagation de la désinformation sur X, notamment en ce qui concerne la réduction de la visibilité des médias d’information classiques et l’amplification de l’empreinte numérique de médias propagandistes. Le retrait de X du code européen de bonnes pratiques contre la désinformation est particulièrement préoccupant, car il contient des engagements visant à priver de publicité les sites de désinformation.
En résumé, les utilisateurs de X tirent la sonnette d’alarme sur les dérives potentielles de la plateforme et appellent à une modération sérieuse pour éviter l’influence néfaste des communautés d’extrême droite. Ils encouragent également l’exploration d’alternatives telles que Mastodon ou Bluesky. La question de la désinformation et du retrait de X du code européen de bonnes pratiques contre la désinformation est également soulevée. Il est donc primordial de rester vigilant et de prendre conscience des enjeux liés à l’utilisation des réseaux sociaux.
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