Pendant la période de la Toussaint, une fête catholique dédiée aux morts, l’attention se porte sur les applications qui se présentent comme faisant partie de la « grief tech » ou « technologie au service du deuil ». Ces applications utilisent en grande partie l’intelligence artificielle pour permettre aux utilisateurs d’interagir d’une manière ou d’une autre avec un proche décédé.
La création d’une intelligence artificielle pour « cloner » une personne disparue soulève des questions éthiques
La technologie moderne permet désormais de créer une version virtuelle d’une personne décédée, capable de répondre à des questions et de raconter des anecdotes personnelles. Ces outils, tels que HereAfter, StoryFile ou Re-Memory, utilisent des avancées en intelligence artificielle pour recréer la personnalité d’un être cher décédé.
Pour créer ce clone virtuel, plusieurs méthodes sont utilisées. Dans certains cas, les proches fournissent à l’intelligence artificielle un maximum d’informations sur la personne décédée. Dans d’autres cas, la personne elle-même peut fournir ces informations de son vivant, en répondant à des interviews sur ses souvenirs, sa famille, ses amis, etc.
Cependant, ces clones virtuels ne sont pas parfaits. Ils peuvent répondre à certaines questions, mais restent limités. De plus, leur existence n’est pas gratuite ; si l’abonnement n’est pas payé, le double virtuel disparaît définitivement.
Au-delà de ces considérations pratiques, l’émergence de telles technologies soulève de nombreuses questions éthiques. Par exemple, quel est le consentement nécessaire pour créer un clone virtuel d’une personne décédée, et quel contrôle a-t-on sur l’utilisation de nos données personnelles après notre mort ? De plus, l’impact psychologique sur les proches, qui peuvent interagir de manière illimitée avec un être cher décédé, est également une préoccupation majeure.
En fin de compte, ces technologies, bien qu’innovantes, posent des défis éthiques et émotionnels importants. Alors que la technologie continue d’évoluer, il est essentiel de réfléchir aux conséquences à long terme de la création de clones virtuels de personnes décédées.
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