STOP ! Découvrez qui lance encore des projets pétroliers et gaziers lors de la COP28 à Dubaï !

Philippe DONNART

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En dépit du contexte actuel, il a été annoncé que plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont reçu l’approbation officielle pour être menés à bien à travers le monde d’ici 2022 et 2023. Cette nouvelle soulève des interrogations sur les pays impliqués dans ces projets, ainsi que sur les compagnies qui les mèneront à bien. Des éléments de réponse seront apportés pour éclairer ces points.

COP28 : la course effrénée aux énergies fossiles se poursuit malgré les appels à la limitation

Alors que s’ouvre la COP 28 à Dubaï ce jeudi, le constat est amer quant à la perpétuation de l’exploration des énergies fossiles à travers le monde. Malgré les appels à renoncer à tout nouveau projet d’hydrocarbures afin de tenter de limiter le réchauffement climatique, plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés pour les années 2022 et 2023. Ces projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques réparties dans 58 pays, selon les données de l’ONG Reclaim finance.

Le décalage persistant entre le monde des hydrocarbures et les recommandations formulées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) est évident. En effet, l’AIE avait déjà émis un avertissement en mai 2021 concernant la nécessité de ne pas approuver de nouveaux projets d’exploration d’hydrocarbures, au-delà de ceux déjà existants. Malgré cela, deux COP se sont tenues sans que le pétrole et le gaz, principaux responsables du réchauffement climatique aux côtés du charbon, ne soient mentionnés.

Il est donc évident que la situation est critique, l’expansion des énergies fossiles se poursuit. Les compagnies nationales de pays producteurs, majoritairement publiques, jouent un rôle prépondérant dans ce scénario. De plus, les supermajors occidentales participent activement à cette expansion, avec les cinq compagnies les plus impliquées couvrant 67% des futures capacités.

Malgré les prévisions de l’AIE concernant un pic mondial de la demande de gaz et pétrole d’ici 2030, le secteur estime que la transition vers les énergies renouvelables n’est pas assez rapide pour remplacer les énergies fossiles. En effet, plusieurs compagnies européennes ont annoncé une augmentation de leur production d’hydrocarbures dans les années à venir.

La course aux énergies fossiles se poursuit, suscitant une forte inquiétude face à la nécessité urgente de limiter le réchauffement climatique. L’implication des grandes compagnies et des pays producteurs met en lumière la difficulté de réduire la dépendance mondiale à ce type d’énergie. Ainsi, des solutions concrètes doivent être rapidement mises en place pour limiter l’impact de cette exploration sur notre planète. Le rôle crucial des conférences comme la COP28 rendent ce sujet d’une importance capitale. Interventions des experts et des scientifiques, propositions politiques et prises de conscience collective devront contribuer à trouver des alternatives viables pour l’avenir énergétique de notre monde.