Mardi dernier, à la bourse de Paris, le cours de l’indice CAC 40 a momentanément franchi la barre symbolique des 7 000 points, une situation qui n’avait pas été observée depuis sept mois.
Le CAC 40 passe sous la barre des 7 000 points, une situation inquiétante pour les investisseurs
L’indice principal de la Bourse de Paris, le CAC 40, a enregistré une perte de 1% en une seule séance, ce qui l’a fait chuter temporairement à 6 997 points le mardi 3 octobre. Bien que cela ne soit pas une catastrophe, cela n’était pas arrivé depuis la crise bancaire de mars, lorsque la Silicon Valley Bank aux États-Unis avait fait faillite, entraînant d’autres banques régionales dans sa chute. Les conséquences s’étaient également ressenties en Europe avec les déboires de Crédit Suisse.
La politique monétaire freine l’économie européenne
La situation actuelle de l’économie européenne suscite de sérieuses interrogations quant à son évolution. Les politiques monétaires menées par les Banques centrales, y compris la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine, sont en grande partie responsables de cette situation. En effet, la politique monétaire influence les taux d’intérêt, à la hausse comme à la baisse. En ce moment, les taux d’intérêt sont maintenus à un niveau très élevé afin de lutter contre l’inflation. Cependant, certains estiment que ces taux sont trop élevés et qu’ils freinent notre économie.
Les opérateurs boursiers craignent que le maintien de taux d’intérêt élevés ne pèse lourdement sur les profits des entreprises, qui seraient ainsi contraintes de réduire leur endettement et par conséquent leurs investissements. Les investisseurs en Bourse, ainsi que leurs conseillers, sont de plus en plus convaincus que les Banques centrales maintiendront des taux d’intérêt élevés, ce qui aura un impact sur les rendements des entreprises et, par conséquent, sur les dividendes versés aux actionnaires.
Une poursuite de la baisse des marchés est-elle à prévoir ?
De manière générale, des taux d’intérêt élevés ne favorisent pas une évolution positive des marchés financiers. Cela se vérifie notamment aux États-Unis, où les géants de la technologie, tels que les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), voient leur valeur boursière dépendre de leurs futurs bénéfices.
Si les investisseurs manquent de confiance à court terme, ils décident de vendre leurs actions, ce qui entraîne une baisse des cours et une rétractation générale des marchés. Ce n’est pas la fin du monde, mais cela doit être surveillé de près car l’évolution des marchés financiers est souvent considérée, à tort ou à raison, comme un indicateur du moral des pays développés.
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